Le président français François Hollande a prévenu Londres que le Brexit "aurait forcément un coût pour le Royaume Uni", en arrivant samedi à un sommet des 27 à Bruxelles, qui se tient sans la Première ministre britannique Theresa May.
"Il ne faut pas que ce soit punitif, mais"... "Il y aura forcément un prix et un coût pour le Royaume Uni (...) Il ne faut pas que ce soit punitif, mais en même temps il est clair que l'Europe saura défendre ses intérêts et que le Royaume Uni aura une moins bonne position demain hors de l'UE que dans l'UE", a averti le président français qui participe à son dernier sommet européen avant de quitter ses fonctions. Selon lui, le message à faire passer samedi est que "l'Europe doit donner confiance dans l'avenir, soit une suite de solutions et pas de problèmes".
Merkel en remet une couche. De son côté, la chancelière allemande Angela Merkel a renchéri : "Nous voulons aussi à l'avenir avoir de bonnes relations avec la Grande-Bretagne, mais nous voulons aussi défendre ensemble, à 27, nos intérêts". "Jusqu'ici, nous y sommes extrêmement bien arrivés", s'est félicitée la chancelière. L'UE à 27, sans le Royaume-Uni, doit adopter samedi lors de son sommet de Bruxelles les grands principes directeurs qui guideront les négociateurs européens dans les pourparlers concernant le Brexit.
Le second tour de la présidentielle sera "un choix européen", estime Hollande
Le président français Français Hollande a estimé samedi à Bruxelles que le second tour de l'élection présidentielle en France le 7 mai serait "un choix européen", soulignant que les Français avaient "tout à gagner à rester dans l'Union européenne". "Le choix qui est posé pour le dimanche 7 mai, c'est de savoir si les Français (...) ont à craindre d'une sortie de l'Union européenne", a expliqué le président français en arrivant à un sommet à 27 sur le Brexit. Ils "ont tout à gagner à rester dans l'Union européenne", a-t-il ajouté.