Le chef de la diplomatie française Jean-Yves Le Drian a souhaité dimanche que le sommet de l'UE en juin soit retenu "comme échéance ultime" pour trouver un accord sur la frontière irlandaise dans le cadre des négociations du Brexit.
"Que ça aille vite". "Ce que nous souhaitons c'est que ça aille vite et que l'échéance de juin soit retenue comme échéance ultime sinon l'accord de retrait sera plus compliqué", a-t-il dit devant la presse à Dublin, avant une rencontre avec son homologue irlandais Simon Coveney.
Pas de rétablissement de la frontière physique. Évoquant les solutions étudiées actuellement par le gouvernement britannique de Theresa May, il a rappelé qu'il y avait "un mandat donné par les 27 au négociateur de l'UE qui intègre deux éléments majeurs : non rétablissement de la frontière physique et accords de paix du Vendredi saint. La solution de repli existe. Si les Britanniques en ont une autre, qu'ils l'adressent au négociateur".
Une question très épineuse. La sortie du Royaume-Uni de l'UE doit être effective en mars 2019 et Bruxelles a fait savoir à Londres que les négociations devraient être terminées en octobre, le temps que l'accord puisse être examiné et entériné par les instances européennes. La question de la frontière irlandaise est l'une des plus épineuses puisque le Brexit divisera l'île entre la partie nord, rattachée au Royaume-Uni et qui quittera donc l'UE, et la partie sud, la République d'Irlande qui restera membre de l'UE.