Une nouvelle session de négociations autour du Brexit s'ouvre lundi à Bruxelles dans un climat tendu, entre des Britanniques impatients de discuter de futurs accords commerciaux avec l'UE et des Européens exigeant de se concentrer d'abord sur l'organisation de leur divorce.
Des débats compliqués. Ce troisième round, qui s'achèvera jeudi, sera lancé en fin d'après-midi au siège de la Commission européenne, par le Monsieur Brexit de l'UE, le français Michel Barnier, et son homologue britannique, David Davis. Il ne s'annonce pas sous les meilleurs auspices, après que les Européens ont fustigé le "manque de substance" des positions des Britanniques, lesquels ont invité en retour l'UE à ne pas "traîner des pieds".
Trois priorités. Les 27 pays qui resteront dans l'UE ont fixé trois priorités absolues : la facture que devra honorer le Royaume-Uni en quittant l'Union, le sort des citoyens européens sur le sol britannique et l'avenir de la frontière entre l'Irlande et l'Irlande du Nord. Ce n'est qu'à condition d'avoir accompli des "progrès suffisants" dans ces domaines qu'ils accepteront de discuter, dans une seconde phase de négociations, de la "relation future" avec le Royaume-Uni sur le plan commercial.