Londres compte sur une "issue heureuse" pour le Royaume-Uni comme pour l'Union européenne dans les négociations sur le Brexit qui démarrent officiellement lundi à Bruxelles à 11 heures, a assuré son ministre des Affaires étrangères Boris Johnson.
"Ceci peut être géré avec profit et honneur". Je pense que l'ensemble du processus mènera à une issue heureuse", a lancé Boris Johnson, en arrivant à une réunion avec ses homologues de l'UE à Luxembourg. "Je pense que ceci peut être géré avec profit et honneur pour les deux parties", a-t-il ajouté à propos de ces négociations officiellement lancées par le négociateur en chef de l'UE, Michel Barnier, et le ministre britannique du Brexit, David Davis.
"Aujourd'hui nous lançons les négociations pour le retrait ordonné du Royaume-Uni de l'Union européenne", a déclaré Michel Barnier après avoir serré la main de son homologue britannique. Le but de ce premier rendez-vous sera "d'identifier les priorités et le programme" des rencontres, a-t-il ajouté.
"Lever nos yeux vers l'horizon en pensant à l'avenir" pour Boris Johnson. "Bien sûr qu'il va y avoir beaucoup de discussions sur la nature de l'accord qu'on va conclure et des discussions sur l'argent", a admis Boris Johnson, en référence à la "facture" de divorce estimée à au moins 60 milliards d'euros que réclame l'UE à Londres. "Nous devons maintenant regarder l'horizon, lever nos yeux vers l'horizon en pensant à l'avenir, au nouveau partenariat, profond et spécial, que nous voulons construire avec nos amis", a-t-il insisté, en référence à l'accord que Londres nouera avec l'UE après le divorce. "À long terme, ceci sera bon" pour le Royaume-Uni comme pour l'Union européenne, a assuré Boris Johnson, qui a été l'un des plus fervents défenseurs du Brexit.
Des discussions "constructives" et un "partenariat fort". Michel Barnier a déclaré qu'il attendait des discussions "constructives" avec le Royaume-Uni tandis que le britannique David Davis milite pour un "partenariat fort et spécial" avec l'UE après le Brexit.