Emmanuel Macron a affirmé vendredi que les 27 pouvaient "clarifier" l'accord de retrait sur le Brexit à la demande des Britanniques, mais pas le "renégocier", à l'issue d'un sommet européen à Bruxelles. "Les choses ont été négociées, elles sont claires et elles ont valeur légale", a-t-il expliqué. "Il y a un accord, le seul et le meilleur accord possible et nous ne pouvons le renégocier. En revanche, nous pouvons clarifier et rassurer", a-t-il dit, estimant qu'il existait "beaucoup d'inquiétudes et de fantasmes" sur ce texte.
Clarifications demandées sur le "backstop". Theresa May est venue à Bruxelles pour obtenir des assurances des 27 afin de faire passer l'accord de divorce auprès d'un parlement récalcitrant. Les clarifications demandées par Theresa May concernent le "backstop", cette solution imaginée dans l'accord de divorce pour éviter le retour d'une frontière physique entre l'Irlande et la province britannique d'Irlande du Nord, qui mettrait en péril les accords de paix sur l'île. "Le 'backstop' n'est pas notre objectif, ce n'est pas une solution durable et personne ne veut y enfermer le Royaume-Uni", a insisté Emmanuel Macron.
Des discussions dans les prochains jours ? "Très clairement, nous sommes tout à fait prêts à échanger le plus vite possible sur les relations futures et nous sommes tout à fait ouverts à manifester de manière évidente que nous voulons construire une relation future", a-t-il ajouté. La Première ministre britannique a affirmé plus tôt vendredi qu'il y aurait des discussions "dans les prochains jours" avec l'UE pour obtenir de nouvelles garanties sur l'accord de Brexit.