La police belge a libéré trois personnes arrêtées samedi soir dans une opération anti-terroriste, a annoncé dimanche le bureau du procureur de Bruxelles.
Une nuit de garde à vue. La police a mené quatre raids dans la commune bruxelloise de Molenbeek sans rien découvrir, a-t-il précisé dans un communiqué. "Trois hommes ont été arrêtés et interrogés durant la nuit (...). Ils ont été relâché ensuite", selon le communiqué. Plusieurs des djihadistes ayant pris part aux attentats de Paris le 13 novembre 2015 (130 morts) et à ceux de Bruxelles le 22 mars 2016 (32 morts, tués par des kamikazes à l'aéroport et dans le métro), revendiqués par le groupe État islamique (EI), étaient originaires de Molenbeek, commune pauvre de la capitale belge.
De mesures de sécurité renforcées à Molenbeek. Depuis ces tueries, les autorités ont renforcé les mesures de sécurité et multiplié les opérations et descentes de police, à mesure que se poursuivaient les enquêtes sur le sujet. Salah Abdeslam, seul membre encore en vie des commandos djihadistes du 13 novembre 2015 à Paris, s'était caché à Molenbeek après le carnage et y avait été arrêté quatre mois plus tard, le 18 mars 2016.
Vingt personnes inculpées en Belgique. Au total une vingtaine de personnes ont été inculpées en Belgique depuis novembre 2015 dans l'enquête belge sur les attentats parisiens, préparés depuis la Belgique. Selon les enquêteurs, les attentats de Paris et Bruxelles ont été commis par les membres d'une même cellule qui les avaient préparés de part et d'autre de la frontière.