Un homme a agressé des soldats au couteau vendredi soir en criant "Allah Akbar", en plein cœur de Bruxelles, avant d'être abattu, lors d'une attaque qualifiée de "terroriste" survenue dans un contexte de multiplication des attentats en Europe.
L'assaillant est mort. "Nous pensons qu'il s'agit d'une attaque terroriste", a dit une porte-parole du parquet fédéral belge. L'assaillant, contre lequel les soldats ont fait usage de leurs armes à feu, "est décédé", a-t-elle ajouté. Il avait "crié deux fois Allah Akbar" (Dieu est le plus grand en arabe) en attaquant deux militaires, dont l'un a été "légèrement blessé", selon la même source. Des médias belges ont affirmé que l'assaillant était d'origine somalienne et âgé d'une trentaine d'années. "J'ai entendu des cris et directement deux coups de feu", a indiqué un témoin qui se trouvait vendredi soir sur une terrasse proche du lieu de l'attaque à Bruxelles. En s'approchant, il ajoute avoir vu "un militaire qui saignait à la main et un homme à terre", qui "portait la barbe et avait aussi une capuche".
Une zone sensible. L'attaque a eu lieu peu après 20 heures sur un boulevard en plein centre de la capitale belge, à proximité de la Grand Place, l'une des zones "sensibles" où patrouillent des militaires armés, en raison de la menace terroriste en Belgique. Cette présence a encore été renforcée après les attentats qui ont fait 32 morts dans la capitale belge le 22 mars 2016. "Tout notre soutien à nos militaires", a tweeté le Premier ministre belge Charles Michel. "Nos services de sécurité restent attentifs. Nous suivons la situation de près" avec le Centre de crise, a-t-il ajouté.