Toutes les écoles de l'Île du Prince-Édouard et des campus universitaires de la Nouvelle-Écosse voisine, sur le littoral atlantique canadien, ont été évacués mercredi matin en raison d'une "menace" anonyme, selon les autorités.
Un "colis suspect" recherché. Dans la province voisine de Nouvelle-Ecosse, la police d'Halifax, ville portuaire sur l'océan Atlantique, a annoncé la fouille d'un campus après avoir reçu une "alerte à la bombe" anonyme. Des équipes de déminage ont été déployées et recherchent un "colis suspect", a indiqué la police municipale sur Twitter.
Rues fermées et écoles évacuées. Dans la petite province de l'Île du Prince-Édouard, toutes les écoles ont été évacuées en raison d'une "menace potentielle", a annoncé la Gendarmerie royale du Canada (GRC, police fédérale) dans un communiqué. "Le personnel est en train d'emmener les étudiants dans des endroits sûrs", a précisé la GRC, demandant aux parents de venir retrouver les élèves dans ces lieux sécurisés et "d'attendre d'autres instructions le temps que les établissements soient fouillés". Des rues à Halifax ont été brièvement fermées et la population a été appelée à éviter les environs du campus nommé Institut de Technologie.
Un autres campus de la même université situé à Sydney, au nord de la province, a également été évacué et restera fermé pour la journée, a indiqué l'autorité scolaire de Nouvelle-Écosse sur Twitter. En tout une soixantaine d'établissements sont concernés par ces évacuations dans cette région atlantique du Canada. En novembre, quatre mineurs avaient été inculpés au Québec après avoir proféré de fausses menaces d'alertes à la bombe qui avaient entraîné l'évacuation de quelques 70 collèges et lycées de la Belle Province. Aucun colis suspect n'avait été découvert.