Viendra, viendra pas ? Alors que l'élection du président de la Catalogne a été retardée, mardi matin, Carles Puigdemont reste l'unique candidat à l'investiture et garde tous les droits d'être investi selon le président du parlement catalan, Roger Torrent. Dans le même temps, Madrid vit dans la crainte de son retour de Belgique.
Les égouts et le zoo vérifiés. Les forces de l'ordre sont sur le qui-vive pour l'empêcher de passer la frontière, avec des vérifications poussées jusqu'aux égouts et au zoo de la ville catalane. L'automne dernier, la police espagnole n'avait pas réussi à mettre la main sur les urnes qui ont servi pour le référendum et elle n'entend pas non plus subir un deuxième camouflet en laissant filer le leader indépendantiste.
Puigdemont traqué même "dans le coffre d'une voiture" ? "C'est vrai que la frontière à couvrir est très étendue, avec des tas de petits chemins de campagne. On peut rentrer en Espagne via un hélicoptère, un ULM ou un bateau. Mais on va faire en sorte qu'il ne puisse pas rentrer, même caché à l'intérieur d'un coffre d'une voiture", prévient Juan Ignacio Zoido, ministre espagnol de l'Intérieur.
Contrôles renforcés dans les transports. Les contrôles ont donc été renforcés dans le col du Perthus, dans les Pyrénées. La police patrouillait également dans le TGV entre Perpignan et Barcelone, mardi, et l'arrivée d'un vol privé au sud de Madrid en provenance de Bruxelles a mis dimanche les forces de sécurité en alerte. Il s'agissait en réalité de simples touristes belges.