Les Centrafricains étaient appelés à voter dimanche pour le premier tour des élections présidentielles et législatives. Ces scrutins, jugés capitaux pour permettre à la République centrafricaine de sortir de trois années de crise aiguë, ont finalement été décalés au mercredi 30 décembre, a confirmé l'Autorité nationale des élections.
Des "raisons techniques". Ce nouveau report n’est pas lié à la situation sécuritaire, meilleure ces derniers jours, mais à "des raisons techniques", souligne le communiqué officiel. "C'est pour permettre une organisation plus réussie, faire en sorte que ces élections soient plus transparentes, crédibles et démocratiques", a déclaré le chef du gouvernement. Mahamat Kamoun a expliqué que les urnes destinées à ces scrutins avaient été reçues tardivement et que certains assesseurs devaient encore être formés à les utiliser pour tirer les leçons du référendum constitutionnel des 13 et 14 décembre, qui avait déjà été plusieurs fois repoussé.
Les autorités jurent que cet énième report sera le dernier. "Il est hors de question qu’il y ait un autre report", a déjà promis le premier ministre.