Cérémonie d'hommage aux victimes du vol d'Egyptair un an après le crash, au Caire et à Paris

Egyptair
Les noms de 66 passagers morts dans le crash figurent sur une stèle commémorative, près de l'aéroport du Caire. © MOHAMED EL-SHAHED / AFP
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avec AFP
Les proches des victimes du crash d'Egyptair se sont recueillies vendredi, un an jour pour jour après le drame, au Caire ainsi qu'à Paris.

Une cérémonie s'est tenue vendredi au Caire en hommage aux victimes du crash d'un avion d'Egyptair qui s'est abîmé en mer il y a un an jour pour jour, leurs proches restant toujours sans réponses sur les causes du drame. Lors de la cérémonie, qui a eu lieu à l'aéroport du Caire, les proches des victimes ont déposé des fleurs devant un mémorial sur lequel étaient écrits les noms des 66 passagers et membres d'équipage décédés. Le vol MS804, reliant Paris au Caire, s'était abîmé en mer Méditerranée le 19 mai 2016 entre la Crète et la côte nord de l'Égypte, après avoir soudainement disparu des écrans radars. Parmi les victimes figuraient 40 Égyptiens et 15 Français.

À Paris également, une centaine de personnes, dont des proches des victimes, se sont rassemblées vendredi matin devant l'ambassade d'Égypte, dans le 16e arrondissement. Vêtues de tee-shirt blanc, elles ont déployé une banderole stipulant : "Crash Egyptair, 66 victimes : nous voulons la vérité." 

Deux pistes qui s'opposent dans l'enquête. Le 5 mai, une source proche de l'enquête à Paris avait affirmé qu'aucune trace d'explosif n'avait été retrouvée sur les corps des victimes françaises, une absence qui "ferme la porte" à la thèse de l'explosion d'une bombe à bord avancée par l'Égypte. Après la cérémonie vendredi, le ministre égyptien de l'Aviation Cherif Fathi a refusé de commenter ces déclarations, disant ne pas avoir encore reçu de "communiqués officiels". À la question de savoir pourquoi, un an après le drame, l'Égypte n'avait pas encore communiqué les résultats de son enquête, il a indiqué qu'elle était "toujours en cours". Depuis le début, les gendarmes et magistrats français travaillent sur l'hypothèse d'un départ de feu à bord.