Le roi Charles III doit atterrir à Paris ce dimanche pour une visite de trois jours en France avec la reine consort Camilla. Une venue qui nécessite un important dispositif de sécurité, dans la capitale ainsi qu'à Bordeaux où il est attendu en raison de la mobilisation contre la réforme des retraites. Retour sur les dessous d'une visite d'État placée sous haute surveillance.
C'est une visite sous haute surveillance mais qui tombe mal en plein coeur de la crise sociale qui frappe la France. Des manifestations quasi-quotidiennes ont lieu à travers le pays afin de protester contre la réforme des retraites. La venue de Charles III est une difficulté de plus pour l'exécutif : il faut assurer la sécurité du nouveau roi d'Angleterre.
L'agenda est pourtant chargé pendant ces trois jours, avec de nombreux déplacements. À Paris d'abord, Charles III se recueillera à l'Arc de Triomphe, puis il s'adressera au Sénat, où se tiendra un périmètre de sécurité et la présence des forces de l'ordre sera renforcée.
Le dîner d'État relocalisé à l'Élysée ?
Au total, 100% des effectifs de la direction de l'ordre public et de la circulation seront mobilisés. Difficile donc, dans ce contexte, de prévoir des bains de foule. L'autre source d'inquiétude pour les autorités est le dîner d'Etat qui doit se dérouler au château de Versailles. Des solutions de repli sont étudiées par l'Elysée pour des questions de sécurité, mais aussi de symbole.
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Charles III se rendra ensuite à Bordeaux en TGV. Un déplacement à hauts risques qui comporte de nombreux enjeux, puisqu'il faut sécuriser l'ensemble du trajet, les passerelles, les ponts, etc. Le préfet de police de Paris, Laurent Nuñez, se dit pour sa part très serein. Du côté du palais de Buckingham à Londres, on garde tout de même un œil inquiet sur cette visite.