La viande bovine française, interdite en Chine depuis 2001, pourra de nouveau être commercialisée, selon un protocole d'accord signé lundi à Pékin en présence du Premier ministre français Édouard Philippe et son homologue chinois Li Keqiang.
Un accord aussi sur le lait infantile. Cet accord, qui met fin à 17 ans d'embargo lié à la crise de la vache folle, concrétise un engagement obtenu par Emmanuel Macron lors de sa visite en Chine en janvier. Il est complété par un protocole pour l'exportation de semence bovine française, des agréments pour deux abattoirs porcins et deux établissements de lait infantile (Baby Drink et Candia).
"Apprécier l'excellence du terroir français". "Ces accords sur lesquels les deux chefs d'Etats s'étaient engagés permettront aux consommateurs chinois d'apprécier l'excellence du terroir français", a estimé Edouard Philippe. "C'est une très très grande nouvelle", "une date historique", s'est félicité le président de la filière bovine française Dominique Langlois.
"Déjà des contacts". "On a déjà des contacts avec des acheteurs chinois en attente", a-t-il ajouté en visant un objectif de "30.000 tonnes" par an, ce qui "serait déjà formidable". Quatorze pays exportent déjà pour 1,5 million de tonnes de viande bovine par an vers la Chine.