Les États-Unis ont refusé de se joindre à l'accord du G7 sur le climat, qui prévoit notamment de financer le développement durable, dit un communiqué publié lundi par les ministres de l'Environnement des sept plus grandes puissances mondiales. Les États-Unis affirment dans le communiqué que le changement climatique et les banques multilatérales de développement, des institutions créées par des États souverains qui en sont les actionnaires, "représentent notre récente décision de nous retirer et mettre immédiatement fin à l'accord de Paris associés à nos engagements financiers".
"Être cohérents avec nos priorités nationales". "Les États-Unis continueront à s'impliquer avec leurs principaux partenaires internationaux mais de manière à être cohérents avec nos priorités nationales, tout en préservant une économie forte et un environnement sain", est-il précisé. Dimanche, les divergences sur le climat entre les États-Unis et les autres grandes puissances industrialisées paraissaient insurmontables, avait regretté le ministre italien de l'Environnement, Gian Luca Galletti, qui recevait ses collègues du G7 durant deux jours à Bologne. "Les positions sur l'accord de Paris sont très éloignées (...) et le resteront", avait déclaré Gian Luca Galletti, en marge de cette réunion consacrée au réchauffement climatique, au développement durable et la pollution des mers.
Poursuivre les discussions. Selon la secrétaire exécutive de la Convention-cadre de l'ONU sur les changements climatiques, le directeur de l'agence américaine de protection de l'environnement (EPA), qui se trouvait également à Bologne dimanche, a assuré à l'ouverture des débats que les États-Unis avaient l'intention de continuer à lutter contre le réchauffement. "Il a également dit qu'il voulait discuter avec le secrétariat sur les changements climatiques", avait-elle ajouté.