Barack Obama a exhorté mardi les pays signataires de l'accord de Paris sur le climat à le mettre en oeuvre dès que possible, pour ne pas laisser ces questions aux générations suivantes. "Si nous n'agissons pas vigoureusement, nous aurons à payer le prix de migrations massives, de villes submergées, de personnes déplacées, de réserves alimentaires qui fondent et de conflits générés par le désespoir", a déclaré le président américain à la tribune de l'Assemblée générale des Nations unies.
Pas assez de signataires pour entrer en vigueur à l'heure actuelle. En décembre à Paris, 195 pays se sont engagés à limiter le réchauffement en deçà de deux degrés par rapport à la période préindustrielle. L'accord entrera en vigueur lorsque 55 pays représentant au moins 55% des émissions mondiales l'auront ratifié.
La ratification du texte début septembre par Pékin et Washington, deux des principaux pollueurs de la planète, a considérablement fait avancer les choses et au 15 septembre 27 Etats avaient ratifié l'accord, représentant 39% des émissions. Une dizaine de pays ont achevé le processus et pourraient déposer mercredi leurs instruments de ratification auprès de l'ONU dont le Brésil, l'Argentine, l'Ukraine, le Maroc ou le Mexique, ce qui rapprocherait de la barre de 50% des émissions.