Donald Trump a reçu une lettre "très chaleureuse" et "très positive" de Kim Jong Un, dans laquelle le dirigeant nord-coréen souhaite organiser "une nouvelle rencontre" avec le président des États-Unis, a annoncé lundi la Maison-Blanche.
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Une "nouvelle preuve de progrès" dans la relation avec la Pyongyang. "L'objectif principal de la lettre était d'organiser une nouvelle rencontre avec le président. Nous y sommes ouverts et nous avons déjà commencé à nous cordonner" en vue d'un tel sommet, qui serait le deuxième après celui, historique, du 12 juin à Singapour, a déclaré la porte-parole de la présidence américaine Sarah Sanders sans fournir plus de précisions sur le moment ou le lieu où cette rencontre pourrait avoir lieu. Selon elle, "cette lettre est une nouvelle preuve des progrès dans la relation" entre les deux pays ennemis. Elle a aussi salué des "progrès" sur la dénucléarisation et a estimé que le défilé militaire sans missiles intercontinentaux, dimanche à Pyongyang, était "un gage de bonne foi" dans le processus de désarmement nucléaire de la Corée du Nord.
Un déplacement de Mike Pompeo annulé fin août. L'administration Trump, qui se montrait optimiste depuis le sommet de Singapour, a pour la première fois manifesté son mécontentement en annulant fin août un déplacement à Pyongyang du secrétaire d'État américain Mike Pompeo pour cause de progrès insuffisants sur le front atomique. Depuis, Kim Jong Un a adressé à nouveau un message apaisant, ainsi que cette lettre dont Donald Trump avait dévoilé l'existence en fin de semaine dernière, avant de la recevoir formellement, affichant en retour un optimisme retrouvé.
"Au bout du compte, en dernier ressort, ce sera toujours mieux si les deux dirigeants se rencontrent. Surtout côté nord-coréen, la plupart des décisions devront passer par Kim Jong Un", a estimé Sarah Sanders, jugeant "important" qu'un nouveau sommet puisse se tenir.
Dénucléarisation : "Nous attendons" les Nord-Coréens, prévient Washington
Les États-Unis attendent que le régime nord-coréen passe de la parole aux actes sur la dénucléarisation, a prévenu lundi le conseiller à la sécurité nationale du président Donald Trump. Lors du sommet du 12 juin à Singapour, "le président Trump a ouvert la porte à Kim Jong Un et à son régime", a expliqué John Bolton en réponse à une question sur l'impasse dans laquelle semblent se trouver les négociations sur le désarmement nucléaire de la Corée du Nord. "Nous les attendons encore", a-t-il ajouté. Selon lui, "la possibilité d'un autre sommet entre les deux présidents existe, bien évidemment". "Mais le président Trump ne peut pas franchir à la place des Nord-Coréens la porte qu'il a ouverte. Ce sont eux qui doivent prendre des mesures pour dénucléariser" leur pays, "et c'est ce que nous attendons", a insisté John Bolton. Le conseiller présidentiel a expliqué que lors de discussions entre le dirigeant nord-coréen et le président sud-coréen Moon Jae-in, le premier avait suggéré un délai de deux ans pour mener à bien cette dénucléarisation. Un an, aurait répondu le second. Et "Kim Jong Un a dit: 'nous le ferons en un an'", a assuré John Bolton.