Le Royaume-Uni restait coupé d'une bonne partie de l'Europe mardi, en raison des mesures de précaution prises par de nombreux gouvernements du continent à la suite de la découverte d'une variante du coronavirus dans ce pays.
La Commission européenne a recommandé à ses Etats membres de faciliter la reprise du trafic avec le Royaume-Uni pour les "voyages essentiels" et pour "éviter les ruptures de la chaîne d'approvisionnement", ce qui doit permettre notamment à des milliers de citoyens de l'UE et du Royaume-Uni de rentrer chez eux. Cette recommandation va être examinée mardi soir par les ambassadeurs des pays membres de l'UE. Depuis dimanche, l'interruption du trafic perturbe fortement le transport de marchandises entre la France et le Royaume-Uni, bloquant d'innombrables poids lourds notamment au port de Douvres, sur la côte sud de l'Angleterre. La systématisation des test semble être une solution, mais certains points devaient encore être réglés entre les deux pays mardi en fin de journée.
Les autorités françaises et britanniques pas d'accord sur les tests à réaliser
Pour le moment, le port de Douvres est transformé en parking géant, aux abords duquel des embouteillages de camions s'étendent sur des kilomètres. Pour sortir de l'impasse, l'armée britannique pourrait être mobilisée pour aider à tester tous ces routiers.
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Problème : les négociations entre le Royaume-Uni et la France butent sur la question du type de test à utiliser, selon les médias britanniques. De l'autre côté de la Manche, les Britanniques veulent avoir recours aux tests antigéniques, plus pratiques car les résultats sont donnés en 15 minutes. Les Français préfèrent, eux, les tests PCR, plus fiables mais pour lesquels il faut parfois attendre 24 heures pour avoir le résultat. Le Royaume-Uni espérait trouver un accord avec la France dans la soirée.