Plus de la moitié de la population israélienne a reçu une première dose du vaccin. 3:57
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Alors que la campagne vaccinale française contre le Covid-19 traîne, certains estiment qu’il faudrait prendre Israël pour modèle. L’Etat hébreux est le pays qui a le plus vacciné dans le monde : plus de la moitié de la population a reçu au moins une première dose du vaccin. Selon Michael Attal, co-gérant d’un centre de vaccination à Tel Aviv et invité d'Europe 1 samedi, la tension hospitalière baisse et la patients de plus de 60 ans ne sont plus en majorité dans les hôpitaux.
INTERVIEW

La campagne de vaccination israélienne contre le Covid-19 fait figure de modèle : l’Etat hébreux, qui compte neuf millions d'habitants, est le pays qui a le plus vacciné du monde. Plus de la moitié de la population a reçu au moins une première dose du vaccin. Certaines restrictions ont même été levées et les salles de sport ou de spectacle ont pu rouvrir.

Une très forte baisse des formes graves du Covid-19

Surtout, Israël constate une très forte baisse de la tension hospitalière. "On note une baisse réelle des personnes hospitalisées et surtout une baisse du nombre de patients de plus de 60 ans. Ils ne sont plus en majorité dans les hôpitaux israéliens", a constaté Michael Attal, co-gérant d’un centre de vaccination à Tel Aviv, samedi sur Europe 1. "D’après la dernière étude publiée par The New England Journal of Medicine, sur 600.000 personnes qui ont été vaccinées contre 600.000 personnes qui n’ont pas été vaccinées, les taux d’infection baissent de 94% après la deuxième dose. On constate aussi une baisse de 92% des maladies graves". Le vaccin Pfizer, sur lequel a misé Israël, permettrait donc bien d’éviter de développer des formes graves du Covid.

L’Etat hébreux va continuer sa campagne de vaccination dans les prochaines semaines. Actuellement, ce sont les jeunes qui sont visés. "Les plus de 16 ans sont en train d’être vaccinés depuis trois semaines", confie Michael Attal. Des centaines de milliers de doses du vaccin de Moderna doivent arriver courant mars. Car Israël veut anticiper "car il n’est pas exclu qu’il y ait un booster, c’est-à-dire une nouvelle version du vaccin qui doit être administrée aux habitants tous les six mois ou tous les ans comme la grippe", estime Michael Attal.