Dès le 8 janvier, ce sera la fin de la quarantaine obligatoire en Chine. Ils seront des milliers à circuler sans contraintes sanitaires, alors que le nombre de cas explose dans le pays avec de nombreux variants. À Bruxelles, les membres de l'UE se sont réunis en urgence jeudi. Il y a trois ans, leur manque de coordination face au Covid avait coûté cher.
Cette fois, les 27 ont choisi de se parler. Mais ils ne sont pas tous sur la même longueur d'onde.
Des restrictions seulement si un nouveau variant apparaît
L'Italie est en fait le seul pays de l'Union européenne à s'alarmer en imposant depuis mercredi des tests de dépistage aux voyageurs en provenance de Chine sur des prélèvements effectués auprès des voyageurs chinois à l'aéroport de Milan, la moitié étaient positifs. L'Italie appelle donc les autres pays européens à faire de même. Ce vendredi matin, l'Espagne a également annoncé l'instauration de contrôles dans ses aéroports pour les voyageurs venant de Chine. Mais pour l'instant, pas de nouveaux variants.
Résultat : pour la France, la Belgique ou encore l'Allemagne, aucune inquiétude à avoir. Pour eux, la population est bien protégée grâce à la vaccination et le nombre de voyageurs chinois est encore limité et devrait le rester pendant plusieurs semaines. L'Autriche souligne, elle, les avantages économiques du retour des touristes chinois en Europe, donc pas de reprise de contrôle à l'échelle européenne.
Bruxelles reste vigilante, mais se veut pragmatique. Si un nouveau variant apparaît, des restrictions pourraient être réintroduites de manière coordonnée, ce qui pourrait prendre du temps et replonger l'Europe dans la politique du chacun pour soi.