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Le 7 octobre 2023, les terroristes du Hamas ont pénétré le territoire israélien pour commettre le pire massacre de juifs depuis la Shoah. Dans "On marche sur la tête", au micro de Cyril Hanouna, la journaliste Valérie Benaïm explique à quel point ce drame l'a affecté et déplore un "relativisme", notamment de la part des institutions.

Israël a lancé ce lundi les cérémonies de commémoration du premier anniversaire de l'attaque du Hamas, le 7 octobre 2023, journée la plus meurtrière de l'histoire du pays, ayant déclenché la guerre en cours à Gaza. Le 7 octobre 2023, des terroristes du Hamas, infiltrés depuis Gaza, avaient pénétré dans le sud d'Israël, utilisant des explosifs et des bulldozers pour franchir la barrière entourant le territoire palestinien, tuant à l'aveugle dans des kibboutz, des bases militaires et sur le site du festival Nova.

Dans le studio de l'émission On marche sur la tête, animé par Cyril Hanouna, Valérie Benaïm livre son témoignage sur un drame qui a bouleversé sa vie. "Je ne pensais pas, à 50 ans, voir ça. Et puis il y a eu quelque chose qui, si j'ose dire, m'a totalement anéanti, c'est le relativisme immédiat. Je pensais que, quand on assiste à un tel drame, à une telle tragédie, à des telles souffrances, à des telles horreurs, cela ferait naître une sorte de cohésion nationale et mondiale. Or, quasiment dans une forme de simultanéité, il y a eu un 'oui mais'. Et moi, ce 'oui mais' je n'en suis toujours pas remise", souligne-t-elle au micro d'Europe 1.