L'embrasement du Proche-Orient suscite l'inquiétude de la communauté internationale. Plus particulièrement depuis mardi soir et l'attaque d'ampleur menée par l'Iran sur le territoire israélien et la promesse de riposte formulée par l'État hébreu. Une situation fragile à laquelle vient s'ajouter le recul de l'influence américaine dans la région, selon le journaliste de Valeurs Actuelles, Mériadec Raffray. "Les grandes puissances se parlent entre elles, mais on voit que la capacité de dissuasion américaine est moindre qu'il y a quelques années".
L'imminence de la présidentielle américaine - qui aura lieu le 5 novembre - accentue ce constat et réduit, estime-t-il, "la capacité de Washington à peser sur Netanyahou, sur l'Iran et sur l'ensemble des acteurs de la région". Au point de considérer "les quelques semaines qui restent avant le 5 novembre" comme "relativement décisives pour un basculement plus important dans la guerre".