Le régime syrien a nié mercredi "posséder" des armes chimiques, estimant que leur utilisation était "immorale et inacceptable, quel que soit le contexte", selon le vice-ministre des Affaires étrangères, Fayçal Moqdad.
Au lendemain de la mise en garde de Macron. Les propos du haut responsable, rapportés par l'agence officielle Sana, interviennent au lendemain d'une mise en garde du président Emmanuel Macron, qui a assuré que la France mènerait des frappes en Syrie si elle avait "des preuves avérées" concernant l'utilisation de telles armes par le régime.
Macron n'a pas encore de "preuves avérées" sur l'utilisation de ces armes. Mardi soir, le président Emmanuel Macron avait assuré que la France mènerait des frappes en Syrie si elle avait "des preuves avérées que des armes chimiques proscrites sont utilisées contre les civils" par le régime. Ces dernières semaines, la France et les Etats-Unis ont tiré la sonnette d'alarme à plusieurs reprises concernant l'utilisation présumée par le régime d'armes chimiques, depuis le début du conflit syrien en 2011.
21 cas de suffocation dans la Ghouta orientale. L'une de ces attaques aurait eu lieu début février à Saraqeb, localité de la province d'Idleb (nord-ouest) contrôlée par les djihadistes et les rebelles, où 11 cas de suffocation ont été rapportés, selon l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH). Le 22 janvier, l'ONG a rapporté 21 cas de suffocation dans la Ghouta orientale, enclave rebelle à l'est de la capitale Damas. Des habitants et des sources médicales ont évoqué une attaque au chlore.