La National Gallery a précisé qu'"aucun dégât" n'avait été causé à l'œuvre. Le groupe Youth Demand, qui réclame la fin des ventes d'armes à Israël, a expliqué que deux de ses militants avaient placardé la photo sur la vitre protectrice recouvrant le tableau de Picasso "La Maternité" (1901), avant de jeter de la peinture rouge au sol.
"Il n'y a eu aucun dégât, sur aucune œuvre"
Une vidéo diffusée par ce groupe sur les réseaux sociaux montre un gardien intervenant rapidement pour retirer la photo. L'un des protestataires crie "Free, free Palestine !" et accuse le gouvernement britannique d'être "complice de génocide", tandis qu'il est maîtrisé par le gardien.
BREAKING: IMAGE OF PALESTINIAN MOTHER AND CHILD REPLACES PICASSO'S 'MOTHERHOOD'
— Youth Demand (@youth_demand) October 9, 2024
❌ 16,000 children have been killed. When will @Keir_Starmer stop fuelling Israel's war machine?
From Nov 11, young people will be disrupting their cities. Join them: https://t.co/rqU3OswTSipic.twitter.com/gsppgLqAzc
Le groupe pro-palestinien Youth Demand avait en juillet protesté contre la vente d'armes à Israël devant le Cénotaphe, le mémorial britannique officiel de la guerre, et projeté de perturber le discours de Charles III le même mois. Les faits se sont déroulés peu avant midi. Dans un communiqué, la National Gallery raconte que "la police est intervenue et a arrêté" les deux personnes. "La salle est actuellement fermée. Il n'y a eu aucun dégât, sur aucune œuvre", précise le musée.
La National Gallery a récemment été le théâtre d'actions de militants écologistes. Fin septembre, deux militantes ont été condamnées à des peines de prison ferme pour avoir jeté en 2022 de la soupe sur un tableau de Van Gogh, "Les Tournesols". Le jour de cette condamnation, le même tableau ainsi qu'une autre version des Tournesols ont à nouveau été ciblés par des membres du même groupe.