Donald Trump est arrivé en Chine mercredi pour l'étape potentiellement la plus délicate de sa tournée asiatique. Il va tenter de forger un front uni contre les ambitions nucléaires de la "cruelle dictature" nord-coréenne.
D'âpres discussions à venir. L'avion du président américain a atterri à l'aéroport de Pékin en provenance de Séoul, donnant le coup d'envoi d'une visite de moins de 48 heures en Chine. Un pays dont il avait fait l'un de ses boucs émissaires avant son élection il y a tout juste un an. Donald Trump et son homologue Xi Jinping se préparent à des discussions difficiles notamment sur le commerce bilatéral mais aussi sur la Corée du Nord.
Entre louanges et critiques du communisme. Pour ménager son homologue, Trump couvre de louanges Xi Jinping depuis que ce dernier a consolidé son emprise au sommet du régime chinois le mois dernier, obtenant un nouveau mandat de cinq ans à la tête du pays. Mais ces louanges n'avaient pas empêché Donald Trump d'estimer que la journée de mardi, date officielle du 100ème anniversaire de la Révolution bolchévique d'Octobre en Russie, devait être déclarée "journée nationale des victimes du communisme". "Aujourd'hui, nous nous souvenons de ceux qui ont péri et de ceux qui continuent à souffrir sous le communisme", a déclaré le président américain selon un communiqué publié par la Maison-Blanche.
Une visite d'État "plus". Des commentaires qui devraient être sans conséquences. La Chine a promis une visite d'État "plus" à Donald Trump. Le président chinois devrait lui offrir mercredi une découverte privée de la Cité interdite de Pékin - ex-résidence de la cour impériale -, une garde militaire d'honneur et un somptueux banquet. Après Pékin, troisième étape après le Japon et la Corée du Sud d'une tournée asiatique de 12 jours, Donald Trump doit encore se rendre au Vietnam et aux Philippines.