Après l'investiture, vendredi, place aux actes. Donald Trump entre lundi dans le vif du sujet avec l'attaque d'une première semaine chargée en tant que nouveau président des États-Unis. Pendant la campagne, Donald Trump n'a eu de cesse de répéter qu'il agirait dès le premier jour.
>> Dès lundi…
Annuler des décisions d'Obama. Le nouveau "commander in chief" a ainsi prévu de démarrer fort en signant des décrets tous azimuts. Il souhaite notamment mettre fin "à la guerre contre le charbon" en annulant des décisions de Barack Obama sur le réchauffement climatique.
Rencontre les élus du Congrès. Pour mener à bien toutes ses promesses, Donald Trump a besoin du Congrès. Le président rencontrera donc lundi des élus des deux grands partis.
Gérer une première plainte. Le magnat de l'immobilier devenu président devra également faire face à une première mise en cause sur ses conflits d'intérêts. Car s'il a pris ses distances avec son empire immobilier, il en reste propriétaire. Pour l'association anti-corruption, Citizens for Responsibility and Ethics in Washington, ces deux activités ne sont pas compatibles. Elle a affirmé vouloir assigner le président en justice lundi pour violation de la Constitution américaine liée aux revenus qu'il perçoit toujours, selon elle, de pays étrangers.
>> Cette semaine…
Rencontre avec Theresa May. La première rencontre avec un dirigeant étranger est prévue pour la fin de semaine. Donald Trump recevra Theresa May, la Première ministre britannique à la Maison-Blanche. Un rendez-vous symboliquement fort, alors que la Britannique est en train de négocier les conditions d'un Brexit approuvé par Donald Trump.
La question de l'Iran. Dimanche, Donald Trump a également échangé par téléphone avec le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu. Il l'a invité à se rendre à Washington. Les deux hommes "sont tombés d'accord pour continuer à échanger leurs points de vue sur une série de questions régionales, notamment les menaces que constitue l'Iran", a déclaré la Maison Blanche, donnant la première indication d'un durcissement de la nouvelle administration américaine vis-à-vis de Téhéran.
>> Et après...
Nomination d'un juge. Donald Trump a également promis qu'il annoncerait dans les deux semaines à venir le nom de celui qu'il entend proposer pour remplacer, à la Cour suprême, le juge Antonin Scalia, précisant qu'il disposait d'une liste de vingt candidats.
Renégocier l'Aléna. Le président prévoit encore de rencontrer les dirigeants du Canada et du Mexique afin de renégocier l'Accord de libre-échange nord-américain (Aléna). Il fait partie des cibles privilégiées de Donald Trump qui l'accuse d'avoir encouragé l'exode d'emplois manufacturiers américains vers le Mexique. Une rencontre avec le président Mexicain est ainsi programmée le 31 janvier.