Le président américain Donald Trump a fermement condamné lundi les "violences racistes" qui ont fait un mort et une vingtaine de blessés à Charlottesville samedi, dénonçant les "suprémacistes blancs, le KKK et les néo-nazis" dont les valeurs sont contraires à celles de l'Amérique.
Des "groupes haineux répugnants". "Le racisme, c'est le mal", a lancé Donald Trump, sous le feu roulant des critiques pour n'avoir pas clairement dénoncé des violences de l'extrême droite lors de sa première allucution sur le sujet, samedi. "Tout ceux qui ont agi de manière criminelle lors des violences racistes de ce week-end devront répondre de leurs actes devant la loi, justice sera rendue", a-t-il déclaré lors d'une brève déclaration depuis la Maison-Blanche.
"Quelle que soit la couleur de notre peau, nous vivons tous avec les mêmes lois, nous saluons le même drapeau", a poursuivi le président américain. "Ceux qui recours à la violence en son nom sont des criminels et des voyous, y compris le KKK, les néo-nazis et les suprémacistes blancs et d'autres groupes haineux qui sont répugnants, à l'opposé de tout ce qui nous est cher en tant qu'Américains", a-t-il encore dit.
Première déclaration pas assez tranchée. Dans sa déclaration de samedi, depuis son golf de Bedminster, dans le New Jersey, le président américain avait condamné les violences mais renvoyé les deux camps dos à dos en pointant une responsabilité "venant de diverses parties". Une femme de 32 ans a été tuée à Charlottesville quand un sympathisant néo-nazi, James Fields, a intentionnellement percuté avec son véhicule des contre-manifestants. Un juge a maintenu lundi sa détention pour une durée indéterminée.