Le président américain Donald Trump a lancé un message fort à la Corée du Nord qui vient de tirer un missile balistique intercontinental, en promettant : "on va s'en occuper". Le ministre de la Défense, Jim Mattis, a indiqué pour sa part que ce tir avait atteint la plus haute altitude de tous les tirs effectués par Pyongyang et qu'il représentait "une menace partout dans le monde".
Les États-Unis estiment que les "options diplomatiques" pour résoudre la crise nucléaire avec la Corée du Nord restent "sur la table, pour l'instant". Dans une déclaration lue par sa porte-parole à Washington, le secrétaire d'État Rex Tillerson a appelé la communauté internationale à "prendre de nouvelles mesures" au-delà des sanctions déjà adoptées par le Conseil de sécurité de l'ONU, "y compris le droit d'interdire le trafic maritime transportant des biens vers et depuis la Corée du Nord".
Un missile qui s'est abîmé en mer du Japon. Le missile tiré tôt mercredi matin par la Corée du Nord et qualifié d'intercontinental par Washington, devrait être tombé dans la zone économique exclusive maritime du Japon, a estime le ministre japonais de la Défense. "Nous présumons qu'il est tombé à l'intérieur de notre zone économique exclusive", a dit Itsunori Onodera à la presse. Le Pentagone avait précisé plus tôt que l'engin avait volé sur 1.000 km avant de s'abîmer en mer du Japon.
Une réunion d'urgence demandée au Conseil de sécurité de l'ONU. Le Japon, les États-Unis et la Corée du Sud ont demandé une réunion d'urgence du Conseil de sécurité après le tir de missile intercontinental nord-coréen. Cette réunion aura lieu mercredi vers 22h30 heure française, a annoncé la mission américaine auprès de l'ONU.