Échange de mortier et d'artillerie entre Gaza et Israël

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avec AFP , modifié à
Des chars et des appareils israéliens ont riposté en prenant pour cibles des postes militaires du Hamas, a déclaré un porte-parole de Tsahal. 

Des obus de mortier ont été tirés jeudi à partir de la bande de Gaza vers une position militaire israélienne, provoquant une riposte de chars et de l'aviation israélienne sur des positions du Hamas palestinien, a indiqué l'armée.

Des tirs de mortier ont visé dans l'après-midi un poste israélien au nord du territoire palestinien, sans faire de victime, a indiqué un porte-parole de l'armée israélienne.

Des chars et des appareils israéliens ont riposté en prenant pour cibles quatre postes militaires du Hamas, le mouvement islamiste qui gouverne la bande de Gaza, a dit le porte-parole. Un responsable sécuritaire dans la bande de Gaza a fait état d'au moins deux postes d'observation frappés par l'armée israélienne. Aucune victime n'a été rapportée dans un premier temps du côté palestinien.

Tsahal tient le Hamas pour "responsable" des tirs de mortiers. Les instigateurs des tirs de mortier n'ont pas été identifiés. Mais l'armée israélienne a redit tenir le Hamas pour "responsable" des agissements hostiles provenant du territoire sous son contrôle. Israël et le Hamas observent un cessez-le-feu fragile depuis la fin de la guerre de 2014, la troisième dans l'enclave depuis que le mouvement islamiste y a pris le pouvoir en 2007. La trêve est sporadiquement remise en cause par des tirs de roquettes ou de mortier en provenance de Gaza, couramment attribués à des groupes salafistes. L'autorité du Hamas est contestée par de petits groupes, dont certains s'inspirent de l'organisation État islamique (EI).

Un accord signé entre le Fatah et le Hamas. Israël fait systématiquement porter la responsabilité de tels tirs sur le Hamas, et riposte en bombardant des positions de sa branche armée. Ces échanges de projectiles interviennent alors que le Hamas est censé céder le pouvoir dans la bande de Gaza à l'Autorité palestinienne, reconnue par Israël et la communauté internationale. Une passation de pouvoirs prévue d'ici à vendredi a cependant été reportée de dix jours mercredi, et la réussite de cette entreprise est sujette à un scepticisme répandu. Même s'il accepte un transfert de responsabilités politiques, le Hamas, qui se pose en champion de la lutte contre Israël, a exclu de rendre les armes.