La France a réaffirmé que tous les scénarios restaient à l'étude sur les causes du crash de l'Airbus A320 d'Egyptair qui s'est abîmé en Méditerranée, après la confirmation samedi de la présence de fumée à bord de l'appareil avant la catastrophe. "A cet instant (...) toutes les hypothèse sont examinées et aucune n'est privilégiée", a déclaré le chef de la diplomatie française, Jean-Marc Ayrault, à l'issue d'une rencontre à Paris avec les familles des victimes.
Les enquêteurs français ont confirmé samedi l'existence des alertes faisant état de fumée en cabine, tout en jugeant prématuré d'en tirer des conclusions à ce stade. L'A320 d'EgyptAir reliait Paris au Caire avec 66 personnes à bord, dont 30 Egyptiens et 15 Français. Il s'est abîmé jeudi en Méditerranée après avoir disparu des écrans radar. Les premiers débris de l'appareil ont été découverts à 290 kilomètres au nord d'Alexandrie par les avions et navires déployés par l'armée égyptienne