Les recherches sous-marines en grande profondeur pour localiser l'épave et les boîtes noires de l'Airbus A320 d'Egyptair, qui a disparu avec 66 personnes à son bord, vont débuter aux larges des côtes égyptiennes. Un navire français qui doit y participer a donc pris le large depuis la Corse, avec à son bord des appareils de détection sous-marine, pour rejoindre les zones de recherche et tenter de localiser les boîtes noires. Deux autres appareils français sont déjà sur place pour repérer les débris de l'épave. En mer, le Jacoubet, et au dessus de lui, l'avion de patrouille maritime Atlantique 2 sont déjà au travail. Europe 1 a pu monter à bord de l'avion.
Un dispositif important. Dans le ciel, les militaires scrutent la mer. "C'est un petit objet blanc, avec une forme un peu différente de d'habitude", observe un des guetteurs. "On a vu des objets donc on se repositionne pour pouvoir les prendre en photo et voir s'ils ont un intérêt pour pouvoir dérouter le bateau", explique une de ses collègues.
Cette fois-là, le commandant de bord Hubert décide de dérouter le Jacoubet pour récupérer le débris. "Le bateau est en train de faire route vers la dernière position signalée par l'Atlantique 2 pour nous dire si ça vient du vol MS804 ou pas", explique-t-il à Europe 1. Cette nouvelle technique permet la vérification en temps réel de la nature des débris. Pour faciliter la coopération entre le bateau et l'avion, il est question de signaler avec des fumigènes de couleur la position des objets repérés depuis le ciel pour permettre au bateau de les récupérer.