L'analyse d'une des boîtes noires de l'avion d'EgyptAir qui s'est abîmé en mai en Méditerranée avec 66 personnes à bord a confirmé que les alertes antifumée s'étaient déclenchées avant le crash, ont indiqué mercredi les enquêteurs égyptiens. "Les données enregistrées confirment les alertes du système automatisé de communications de l'appareil (Acars) sur de la fumée dans les toilettes" et à l'avant de la cabine, a déclaré la commission d'enquête égyptienne dans un communiqué.
De hautes températures. "Des parties à l'avant de l'avion montrent des signes de détérioration dus à de hautes températures et de la suie", a ajouté cette commission.
66 morts. L'Airbus A320 reliant Paris au Caire s'est abîmé le 19 mai entre la Crète et la côte nord de l'Egypte après avoir soudainement disparu des écrans radar, pour des raisons encore indéterminées. Le crash a fait 66 morts, dont 40 Égyptiens et 15 Français. Cruciales pour déterminer les causes de la catastrophe, les deux boîtes noires de l'avion avaient finalement été repêchées mi-juin. Leurs cartes mémoire étaient illisibles et elles avaient été expédiées par l'Egypte en France pour y être réparées. Après avoir été rendues lisibles, les données de l'une d'entre elles avaient été renvoyées mardi au Caire pour être "déchiffrées et étudiées" au ministère de l'Aviation civile.