Élection américaine : J-1, la pression monte pour les candidats et les 244 millions d'électeurs

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Caroline Baudry (envoyée spéciale aux Etats-Unis), édité par Louis Epaulard // Crédit photo : Brendan SMIALOWSKI / AFP & Rebecca Noble / GETTY IMAGES NORTH AMERICA / Getty Images via AFP

J-1 avant les élections américaines et la pression ne cesse de monter du côté de Kamala Harris et de Donald Trump, mais aussi pour les 244 millions d'électeurs. Plus d'une centaine de millions ont déjà voté de manière anticipée et l'Amérique reste tout autant fracturée à l'image des programmes de deux candidats.

La pression ne cesse de monter aux États-Unis à J-1 des élections américaines. Le républicain Donald Trump et la démocrate Kamala Harris enchaînent les meetings dans plusieurs États. Après avoir bataillé pendant plusieurs semaines et fait monter la tension, les deux candidats rentrent dans la dernière ligne droite. Mais la pression touche également les 244 millions d'électeurs. Parmi eux, plus de 100 millions ont déjà déposé leur bulletin de manière anticipée et n'attendent plus qu'une chose : le résultat.

"Ça fait peur de la voir entrer à la Maison-Blanche"

À Mar-a-Lago (Floride), fief de Donald Trump où il tiendra notamment sa soirée électorale, les républicains sont déterminés à voir leur candidat gagner et retourner à la Maison-Blanche, à l'image de Butch : "Je ne pense pas qu'elle (ndlr : Kamala Harris) ait la moindre idée de ce qu'il y a à faire à l'étranger en ce qui concerne la guerre ou quelque chose comme ça. Ça fait peur de la voir entrer à la Maison-Blanche. Si Trump fait les choses comme il y a quatre ans, c'est super."

Les Américains s'attendent également à vivre des jours difficiles. Ils assurent avoir "peur", être "stressés" et "craignent de la violence attisée par Donald Trump". Le républicain affirme désormais que "les démocrates ont commencé à tricher en trafiquant les machines électroniques pour voter" devant des foules galvanisées par ces accusations.

Et l'une de ces sorties est très remarquée. Ce dimanche, il a déclaré lors d'un meeting qu'il n'aurait "jamais dû quitter le pouvoir en 2020" lors de sa défaite, qu'il n'a d'ailleurs jamais reconnu. Une forme d'aveu rare selon lequel il aurait "dû passer outre le processus démocratique, peu importe les moyens".