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Aviva Fried / Crédit photo : Sophie Libermann / Hans Lucas / Hans Lucas via AFP
Les Français de métropole sont appelés aux urnes ce dimanche pour voter pour les élections européennes. Mais de l'autre côté du globe, les ressortissants français expatriés ont déjà commencé à voter. Europe 1 est allée à la rencontre de ces électeurs, à Los Angeles, en Californie.

70 millions d'Européens sont appelés aux urnes ce dimanche, parmi lesquels 49 millions de Français. Si, en France métropolitaine, les bureaux de vote ont ouvert à 8 heures, de l'autre côté de l'Atlantique, le vote a débuté samedi. Pour les expatriés, que ce soit dans les Antilles par exemple, mais aussi aux États-Unis, le scrutin reste très important, même à plusieurs milliers de kilomètres de Paris. Europe 1 s'est rendue dans un bureau de vote en Californie.

Dans le gymnase du lycée français de Los Angeles, il y a la queue pour déposer son bulletin dans l'urne de l'un des trois bureaux de vote installés. Car même à 10.000 kilomètres de la France, voter est un devoir, comme l'explique Alexandra Bredarolli, qui vit ici depuis cinq ans. "En étant aussi loin, en fait, de la France ou de l’Europe, on se rend encore plus compte qu’on est Européen, et qu’on a cette culture, on a cet attachement", souligne-t-elle.

Des enjeux européens importants pour ces expatriés

Alors bien sûr, les quelque 22.000 Français qui habitent la circonscription de Los Angeles n’ont pas tous suivi la campagne en détails. Mais pour Hussein Amade, installé dans la ville californienne depuis 9 ans, les enjeux sont très importants : "J’ai un peu suivi la campagne, surtout avec la situation en Ukraine. C’était important pour moi d’impacter un peu sur le vote au niveau de l’Europe, pour pouvoir protéger l’Europe en quelque sorte", explique l'expatrié.

D'autant que les Américains se préparent, eux aussi, à voter, avec la présidentielle de novembre prochain. Hugo Sardon, Angeleno depuis trois ans, ne peut s’empêcher de comparer les deux élections. "Il y a toujours des ressemblances, des débats un petit peu trop animés, que ce soit aux États-Unis ou en France", sourit-il au micro d'Europe 1.