Les Allemands sont appelés à voter en ce dimanche 26 septembre. Après 16 ans au pouvoir, ces élections sonnent la fin du quatrième et dernier mandat pour l'acutelle chancelière, Angela Merkel. Si le candidat du SPD, Olaf Scholz, est donné légèrement en tête avec 25% des intentions de vote devant son principal rival Armin Laschet du CDU lui à 23% selon un dernier sondage de la télévision allemande ZDF, l'enjeu se portera sur les indécis. Près d'un tiers des électeurs ne sait pas encore pour qui voter.
Si les premières estimations de résultats de ces élections législatives devraient être connues dans la soirée, le nom du gagnant ne le sera pas avant une bonne partie de la nuit. Car les Allemands ne votent pas en réalité directement pour élire le nouveau chancelier. Ils renouvellent le Bundestag, la chambre basse du Parlement allemand.
Former une coallition
Un scrutin particulier qui mélange la proportionnelle et le vote nominal à un tour, allongeant ainsi les temps de dépouillement. Et avec la pandémie de Covid-19, le suffrage par correspondance aura le vent en poupe pour ces élections. Près de 40% de l'électorat votera à distance. De quoi ajouter de l'incertitude quant au nom du vainceur car les derniers sondages ne prennent pas en compte les intensions de vote des électeurs votant par correspondance.
Si les citoyens votent ce dimanche, le plus dur restera à réaliser pour les partis politiques allemands. En fonction des résultats de ces élections législatives, ces derniers vont devoir dans les prochains jours, commencer à discuter pour former une coalition. Des négociations qui devraient prendre plusieurs jours voire plusieurs semaines et qui pourraient réserver quelques surprises car en Allemagne, la personne accédant au pouvoir n'est pas toujours celle qui a remporté les élections. C'est en réalité celle qui a réussi le plus vite possible à batir une majorité stable qui y accèdera.