Une pierre de moins dans le jardin judiciaire de Donald Trump... Poursuivi pour viol sur mineure, le candidat républicain a vu son accusatrice revenir sur sa plainte vendredi, sans fournir d'explications publiques. Elle expliquait avoir été violée par Donald Trump et un autre riche investisseur, Jeff Epstein, en 1994, alors qu'elle était seulement âgée de 13 ans. Son avocat a finalement adressé au tribunal une note d'abandon des poursuites, un simple document d'une page publié par le site américain Politico.
Cette femme, aujourd'hui trentenaire, est restée anonyme depuis l'annonce de cette procédure, en juin. Elle devait s'exprimer mercredi lors d'une conférence de presse mais avait refusé à la dernière minute d'apparaître en public. "Jane Doe (un pseudonyme, NDLR) a reçu de nombreuses menaces aujourd'hui, comme en ont reçu tous les accusateurs de Trump que j'ai représentés", expliquait alors son avocate, Lisa Bloom. "Elle est trop effrayée pour apparaître à visage découvert."
Woman suing Trump over alleged teen rape drops suit, again https://t.co/xgNmRcciCV
— POLITICO (@politico) 4 novembre 2016
Epstein, une fréquentation douteuse. Le clan Trump avait immédiatement dénoncé "une invention totale", après une première procédure engagée au début du printemps pour les mêmes faits et abandonnée pour des erreurs techniques de procédure. La presse américaine est elle restée distante, s'interrogeant sur la crédibilité de la plaignante.
En plus de Trump, la plaignante accusait un autre riche homme d'affaires, Jeff Epstein, de l'avoir ligotée et violée. "C'est un gars formidable, on passe de très bons moments avec lui", a déjà déclaré le magnat de l'immobilier au sujet d'Epstein, connu pour organiser des orgies et déjà condamné dans une affaire de prostitution de mineures. "On dit même qu'il aime les femmes autant que moi, et beaucoup d'entre elles sont du côté jeunes. Il n'y a pas de doutes, Jeffrey profite de sa vie sociale." Les autorités se sont déjà interrogées sur leurs liens dans plusieurs affaires.