L'archipel des Glorieuses est un micro-bout de France au milieu de nulle part, perdu dans l’océan indien : sept petits km², du sable, des coraux, quelques arbres. Un atoll où aucun président français n’avait jamais posé le pied jusqu'alors, mais visité ce mercredi matin par Emmanuel Macron, une étape de son voyage en Outre-mer.
Le chef de l’Etat passera moins de deux heures sur place et va s'engager aux côtés de scientifiques à sauvegarder la riche biodiversité de l’archipel. On y trouve en effet plus de 2.500 espèces, des oiseaux rares, des tortues vertes…
Un enjeu environnemental et géostratégique
Mais si Emmanuel Macron parle des Glorieuses comme d’un "territoire extrêmement stratégique", c’est que ces îles détiennent aussi un territoire maritime immense. Stratégique donc, pour les routes de commerce, la pêche ou le sous-sol puisqu'on y trouverait d’importantes réserves de gaz.
C’est pour cela que ces terres sont aussi revendiquées par les malgaches. La France affirme toutefois que le dialogue avec Madagascar est apaisé sur la question et met en avant la coopération régionale et son ambition climatique. Au-delà des enjeux de souveraineté ou des hydrocarbures, la préservation de la biodiversité peut-elle mettre tout le monde d’accord ? C'est en tout cas le pari du chef de l'Etat.