Le président français Emmanuel Macron rencontrera ses homologues américain Donald Trump le 24 septembre et iranien Hassan Rohani le 25 septembre à New York en marge de la 73ème Assemblée générale de l'ONU, a annoncé mercredi l'Élysée.
Une rencontre avec Trump et un dîner avec Guterres. "Il est prévu qu'il rencontre Donald Trump [dès son arrivée lundi dans l'après-midi à New York] et dîne avec le secrétaire général des Nations Unies Antonio Guterres" lundi soir, a précisé l'Élysée. Le 25 septembre, il prendra la parole à la tribune de l'Assemblée générale avant une série d'entretiens bilatéraux, notamment avec le président iranien, ainsi que "très probablement" le président turc Recep Tayyip Erdogan et "peut-être" le président égyptien Abdel Fattah al-Sissi.
Il pourrait aussi rencontrer le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu durant son séjour à New York.
La France souhaite la présence de Trump au Forum de la Paix. Avec Donald Trump, le président français abordera les questions transatlantiques, commerciales, la situation en Syrie ainsi que la "stratégie américaine" à l'égard de l'Iran. "On voit bien qu'aujourd'hui que c'est une stratégie de pression maximale. Mais avec quel calendrier, quel objectif véritable, à travers quelles incitations ?", s'est-on interrogé à l'Elysée.
La présence du président américain au Forum de la Paix prévu le 11 novembre à Paris à l'occasion du centenaire de la fin de la Première guerre mondiale sera également évoquée. "On souhaite que le président (américain) soit là", a indiqué l'Elysée.
Et le maintien de Téhéran dans l'accord sur le nucléaire. Emmanuel Macron rappellera par ailleurs à Hassan Rohani l'importance pour Téhéran de rester dans l'accord sur le nucléaire iranien, malgré le retrait américain du texte synonyme de restauration de lourdes sanctions pour l'économie iranienne.
Un "dialogue" se poursuit par ailleurs avec l'Iran concernant la nomination d'un ambassadeur de France à Téhéran, a indiqué l'Elysée, sans vouloir confirmer un gel de cette nomination, comme l'évoque mercredi le quotidien français Le Figaro, selon qui ce gel est lié à un projet d'attentat fin juin contre un rassemblement de l'opposition iranienne, les Moudjahidine du peuple (MEK), à Villepinte, près de Paris. "Nous sommes en train de travailler ensemble pour éclaircir tout ce qu'il s'est passé autour de cet événement de Villepinte", a-t-on souligné à l'Elysée.
"Téhéran nous a promis des éléments objectifs qui permettront de poursuivre nos relations diplomatiques telles qu'elles existent aujourd'hui dans les prochaines semaines", a-t-on ajouté de même source.