"C'est notre futur et celui du pays qui est en jeu alors on prend nos responsabilités pour l’avenir et retrouver une vie normale." Ce lycéen chinois ne prend pas sa scolarité à la légère. Après trois mois d'interruption à cause du confinement imposé par l'épidémie de coronavirus, il revient sur les bancs de l'école gonflé à bloc pour passer son baccalauréat, dans 70 jours.
Après les grandes villes de province, ils sont désormais plus de 50.000 lycéens à Pékin et trois fois plus à Shanghai à reprendre cette semaine les cours, objectif bac. Et la pression monte à l'approche de l'examen. "Je suis content d'être là pour réaliser mon rêve", s'enthousiasme un autre lycéen, "le bac est dans deux mois, il ne reste pas beaucoup de temps mais je vais me donner à fond".
Rattraper le temps perdu
Un retour à la normale... ou presque. Cette rentrée post-confinement se fait sous haute surveillance. Parmi les mesures imposées aux lycéens figurent le port du masque obligatoire, des tests de santé, une distance de sécurité d’un mètre cinquante entre chaque élève - avec parfois un large chapeau pour éviter la promiscuité -, et la désinfection des bâtiments deux fois par jour.
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Après les lycéens, tous les élèves de l'Empire du Milieu vont progressivement reprendre les cours, à l'exception des primaires. La Chine espère rattraper le temps perdu sans école quitte à déborder de plusieurs semaines sur les vacances d’été.