EN IMAGES - 2020, l'année Covid (mais pas que) en 20 photos

Les incendies en Australie

L'année 2020 s'est ouverte avec la même couleur qui avait clôt 2019 : le ton ocre si caractéristique des gigantesques feux de forêt en Australie, qui ravagent près de 20 millions d'hectares de végétation et font 34 morts.

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Le marché aux poissons de Wuhan

L'épidémie de coronavirus commence véritablement ici. Le marché aux poissons de Wuhan, l'une des plus grandes villes chinoises, est considéré comme l'épicentre de la pandémie mondiale de Covid-19. Il est fermé le 1er janvier après la découverte de plusieurs cas de difficultés respiratoires chez ses commerçants.

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Le nouvel hôpital de Wuhan

Face à la montée du nombre de cas, la Chine s'organise très rapidement pour contenir l'épidémie. Des confinements très stricts sont appliqués, la province du Hubei est coupée du monde et, chose impensable dans de nombreux pays, deux hôpitaux de plus de 1.000 lits sortent de terre en dix jours à Wuhan.

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Les Français en quarantaine à Carry-le-Rouet

Comme d'autres pays, la France s'organise pour éviter d'importer des cas de coronavirus sur le sol national, tout en garantissant la sécurité de ses ressortissants en Chine. Le 31 janvier, 181 Français de Wuhan sont rapatriés et placés à l'isolement dans un centre de vacances de Carry-le-Rouet, dans les Bouches-du-Rhône. Deux semaines plus tard, aucun cas n'est enregistré localement et l'inquiétude diminue, du moins temporairement.

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Les tests dans les aéroports

Mi-février, les cas de coronavirus se multiplient dans le monde, mais il est encore trop tôt pour parler de pandémie. Pour l'éviter, les États intensifient leurs contrôles à leurs frontières, notamment dans les aéroports, comme ici, au Pérou.

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La vague meurtrière en Italie

Petit à petit, le Covid-19 gagne l'Europe. Après un premier mort hors de Chine, à Paris, mi-février, c'est dans le nord de l'Italie que l'épidémie sévit avec virulence à la fin de l'hiver. La région de Bergame est ravagée par ce virus encore très mal connu, avec 6.000 morts enregistrés en quelques semaines dans la ville de Lombardie et les communes alentours. L'Italie est l'un des premiers pays européens à se confiner, lundi 9 mars.

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Le confinement national en France

Huit jours après l'Italie, le mardi 17 mars à midi, c'est au tour des autorités françaises de procéder au confinement général de la population. Commerces et établissements scolaires fermés, rues désertes, dérogations restreintes… Le confinement sera renouvelé plusieurs fois, afin de faire baisser la pression hospitalière.

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La sollicitation extrême des soignants

Dès la fin du mois de février, les soignants sont mis à rude épreuve face au Covid-19, comme ici en Italie. En France, de nombreux hôpitaux sont saturés, au point que des transferts médicalisés en TGV ou en avion sont mis en place vers des régions où le virus circule moins. Un hôpital militaire de campagne est même installé sur le parking du CHU de Mulhouse, du 20 mars au 21 mai.

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Les applaudissements pour le personnel hospitalier

C'était un rendez-vous qui rythmait les journées des Français confinés : tous les soirs, à 20 heures, à leur balcon ou leur fenêtre, ils ont applaudi les soignants mobilisés pour éviter que le nombre de morts ne s'aggrave davantage. À de très rares exceptions près, ce rituel ne s'est pas observé durant le deuxième confinement, en novembre.

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La réouverture des commerces au déconfinement

Le 11 mai, la France respire un peu : c'est le début du déconfinement, avec la réouverture de nombreux commerces fermés pendant huit semaines, comme les coiffeurs. Il faudra attendre le 2 juin pour que les bars et les restaurants puissent rouvrir. Mais le manque à gagner lié au confinement est colossal, avec une perte d'activité de 80% pour l'économie durant cette période.

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Le mouvement "Black Lives Matter"

Après la mort de George Floyd, tué par des policiers le 25 mai à Minneapolis, les États-Unis connaissent un mouvement de rébellion lié à la défense des minorités. L'onde de choc antiraciste s'étend au monde entier, dont la France, où les premières manifestations masquées d'ampleur ont lieu début juin.

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La culture contrainte à l'innovation

Confinée ou restreinte, la culture a vécu une année 2020 particulièrement difficile. Mais parmi les initiatives originales pour permettre au plus grand nombre d'accéder à des films ou des spectacles, on retient le fameux drive-in, remis au goût du jour en Allemagne ou au Mexique.

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Les explosions à Beyrouth

Déjà miné par la crise économique, sociale et sanitaire, le Liban est le théâtre de deux violentes explosions, qui surviennent le 4 août dans un entrepôt du port de Beyrouth. Pas moins de 204 personnes sont tuées et 6.500 blessées. Dans la capitale libanaise ravagée, le désastre humain laisse vite place à la colère de la population envers les autorités, accusées de corruption.

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Le sport à huis clos

Le sport n'échappe pas non plus à la crise du Covid-19. Contrainte de reprendre sous un format inédit, le "Final 8", la Ligue des champions voit s'affronter le Bayern Munich de Robert Lewandowski et le Paris Saint-Germain de Neymar pour l'ultime rencontre, à Lisbonne, le 23 août. Et à la fin, comme d'habitude, ce sont les Allemands qui l'emportent (1-0, but du Français Kingsley Coman) dans un stade de la Luz à huis clos.

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Les incendies en Californie et les démocrates en campagne

Pendant tout l'été, la Californie est victime de gigantesques feux de forêt. En campagne avec Joe Biden, la démocrate Kamala Harris rend visite aux acteurs de la lutte contre ces incendies, mi-septembre. Moins de deux mois plus tard, elle est élue vice-présidente, devenant la première femme à accéder à cette fonction aux États-Unis.

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Le Tour de France en septembre

Même les traditions se plient au coronavirus : habituellement organisé en juillet, le Tour de France doit être décalé en septembre, avec des protocoles très stricts pour les spectateurs et les coureurs. Après un dernier contre-la-montre rocambolesque, le Slovène Tadej Pogacar, ici avec le maillot à pois du meilleur grimpeur, remporte la Grande boucle pour la première fois.

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Trump, positif au Covid puis battu

Et si la crise du Covid-19 avait précipité sa défaite ? Donald Trump a longtemps minimisé l'impact du virus, avant d'être lui-même rattrapé par la maladie, début octobre, à un mois d'une élection qu'il considère comme "la plus grande fraude électorale" de l'histoire des États-Unis. Fin décembre, il n'a toujours pas reconnu sa défaite, malgré le vote du Collège électoral.

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Margaret Keenan, première vaccinée

Moins d'un an après le premier mort du coronavirus sur le continent européen, un vaccin autorisé par l'ensemble des autorités sanitaires est injecté à une personne. En Europe, il s'agit de Margaret Keenan, une résidente d'un Ehpad de Conventry, au Royaume-Uni, qui reçoit une dose du vaccin de Pfizer/BioNTech le 9 décembre.

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Les relations post-Brexit clarifiées

Le Brexit, feuilleton européen le plus rythmé de ces cinq dernières années, touche au but : le 24 décembre, les 27 États-membre, représentés par la Commission européenne d'Ursula von der Leyen, ont réussi à trouver un accord commercial avec le Royaume-Uni de Boris Johnson, sur fond de reconfinement général du continent face au rebond des contaminations.

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Un Noël masqué ou confiné

Qui aurait imaginé, fin 2019, assister à de telles images un an plus tard ? En raison d'un fort rebond des contaminations ou de leur maintien à un niveau élevé, les fêtes de fin d'année sont perturbées dans de nombreux endroits du globe, obligeant le Père Noël à revêtir un masque pour continuer à faire rêver petits et grands en sécurité.

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