Aung San Suu Kyi, qui dirige de facto le gouvernement birman, a annulé son déplacement fin septembre pour l'Assemblée générale de l'ONU, a annoncé mercredi son porte-parole, alors que le pays est pointé du doigt pour la crise des Rohingyas.
Aung San Suu Kyi avait auparavant promis de soutenir le droit des Rohingyas. "La conseillère d'État n'assistera pas à l'assemblée générale de l'ONU", a déclaré mercredi Zaw Htay, son porte-parole. Cette dernière avait promis l'an passé à la tribune de l'ONU de soutenir les droits de la minorité musulmane des Rohingyas, qui fuient désormais le pays par centaines de milliers.