Mai a été le mois le moins meurtrier pour les civils en Syrie depuis le début de la révolte contre le régime de Bachar al-Assad en 2011, a indiqué vendredi l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH). En tout, 244 civils ont été tués en mai, dont 33 femmes et 58 enfants, selon l'Observatoire, qui dispose d'un vaste réseau de sources à travers ce pays ravagé par une guerre qui dure depuis plus de sept ans. En avril, l'OSDH avait donné le chiffre de 395 civils tués pour avril.
Les frappes du gouvernement, première cause de mort. Les bombardements du gouvernement ont constitué la première cause des décès de civils en mai, selon l'ONG. Les frappes du régime ont fait 77 morts civils, et celles de son allié russe 19. Trente-neuf civils ont par ailleurs péri dans des raids de la coalition internationale antidjihadistes dirigée par les Etats-Unis, alors que deux autres ont été exécutés par le groupe Etat islamique (EI).
Les autres ont été tués par d'autres belligérants alors que le conflit implique de nombreux acteurs locaux et régionaux, selon l'OSDH. Ces chiffres sont publiés après que les forces gouvernementales ont repris aux rebelles et aux djihadistes plusieurs secteurs dans la région de Damas, notamment en avril l'ensemble de la Ghouta orientale où les insurgés étaient implantés depuis des années.