"Nous venons de subir une fusillade près de là où je prenais mon petit déjeuner avec ma famille" dans le port de Guayaquil (sud-ouest), a déclaré l'ancien vice-président de droite (2018-2020). Devant la presse, son équipe de campagne n'a pas précisé si la fusillade l'avait explicitement ciblé.
La police a déclaré qu'il y avait eu "une poursuite policière" dans la zone après un vol dans un magasin. L'annonce de M. Sonnenholzner intervient alors qu'un maire proche de l'ex-président socialiste Rafael Correa a affirmé samedi avoir, lui, été victime d'une tentative d'assassinat dont il est sorti indemne.
"En quelques secondes, ils ont commencé à cribler de balles le véhicule"
"Ils ont essayé de ME TUER il y a 40 minutes, il y a plus de huit témoins", a écrit sur le réseau X M. Tamariz, maire de La Libertad, ville côtière d'environ 100.000 habitants près de la capitale économique Guayaquil.
M. Tamariz a expliqué ensuite sur Facebook qu'au retour d'un déplacement à Guayaquil, vers minuit vendredi soir, sa camionnette blindée avait été prise pour cible par deux personnes en civil descendues d'un véhicule de police.
"En quelques secondes, ils ont commencé à cribler de balles le véhicule (...), ils ont commencé à nous tirer dessus, sans jamais demander qui était dedans", a détaillé le maire, vêtu d'un gilet pare-balles, dans une déclaration au côté de son épouse qui était dans la voiture au moment de l'attaque.
Une vague de violences sans précédent liée au trafic de drogue
En Équateur, la campagne pour l'élection présidentielle avait déjà été bouleversée par l'assassinat le 9 août de l'un des principaux candidats, le centriste Fernando Villavicencio, sur fond de violences sans précédent liées au narcotrafic en pleine expansion.
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Ces dernières années, ce pays d'Amérique du Sud subit une vague de violences sans précédent liée au trafic de drogue. Des massacres dans les prisons ont fait plus de 430 morts parmi les détenus depuis 2021. Et en 2022, le pays a connu un taux record de 26 homicides pour 100.000 habitants.
Pendant la campagne en cours, outre M. Villavicencio, un maire, un candidat à la députation et un dirigeant local corréiste ont également été assassinés. Le candidat de droite à la présidentielle, Daniel Noboa, a lui dénoncé jeudi une attaque par balles à son encontre, dont il est sorti indemne. Les autorités ont contredit sa version.