Le procureur général de l'Etat espagnol a annoncé lundi avoir requis des poursuites notamment pour "rébellion" contre les membres du gouvernement catalan destitués, accusés d'avoir provoqué la crise institutionnelle ayant mené à une déclaration d'indépendance. Le délit de rébellion est puni d’une peine de prison pouvant aller jusqu’à 30 ans.
"Sédition, malversation et prévarication". La "plainte contre les membres du govern (exécutif catalan) a été présentée" devant le tribunal de l'Audience nationale, à Madrid, et vise aussi des faits de "sédition, malversation et prévarication". Il appartiendra à cette juridiction de décider si elle est recevable.
Un membre du gouvernement déchu brave l'interdiction. Les tensions restent vives entre Madrid et la Catalogne, alors qu'un membre du gouvernement catalan destitué a assuré lundi qu'il continuait à exercer ses responsabilités en postant une photo de lui dans son bureau, en dépit de la mise sous tutelle de la Catalogne par Madrid après la déclaration d'indépendance de son parlement.