L'essai réussi d'une bombe à hydrogène mercredi en Corée du Nord n'a pas manqué de faire réagir ses proches voisins mais aussi des puissances occidentales.
Les doutes des Etats-Unis. Les Etats-Unis ont fustigé les "provocations" de Pyongyang, tout en se disant incapables de confirmer si ce pays avait bien effectué un essai de bombe à hydrogène, comme il le prétend. "Nous ne pouvons pas confirmer ces affirmations pour le moment", mais "nous condamnons toute violation des résolutions du Conseil de sécurité de l'ONU et appelons à nouveau la Corée du Nord à respecter ses obligations et ses engagements internationaux", a déclaré le porte-parole du Conseil de sécurité nationale de la Maison-Blanche, Ned Price, dans un communiqué diffusé dans la nuit de mardi à mercredi.
"Menace contre la sécurité" du Japon. Le Premier ministre japonais Shinzo Abe a qualifié cet essai de "grave défi" aux efforts mondiaux de non prolifération nucléaire et de "sérieuse menace" contre le Japon. "Je condamne fermement" cet essai, a-t-il déclaré. "L'essai nucléaire mené par la Corée du Nord est une sérieuse menace contre la sécurité de notre pays et nous ne pouvons absolument pas le tolérer", a-t-il ajouté, disant y voir "un grave défi aux efforts internationaux de non prolifération".
"Défi grave". La Corée du Sud, en état de guerre froide avec la Corée du Nord depuis la guerre de Corée (1950-1953), a estimé aussi que l'essai mené par Pyongyang était un "défi grave", rapporte l'agence Yonhap. Le ministère de la Défense sud-coréen a déclaré que les forces militaires du pays renforçaient leur surveillance de la Corée du Nord. Séoul va également réunir une réunion du conseil de sécurité nationale.