Aux États-Unis, voilà bientôt deux semaines que Joe Biden est président. Le démocrate a pris possession du Bureau Ovale et signé plus de vingt décrets pour détricoter les mesures prises par son prédécesseur (mur à la frontière avec le Mexique, Muslim Ban, port du masque obligatoire pour les employés fédéraux...) Pendant ce temps, Donald Trump a commencé sa nouvelle vie en Floride, mais n’est pas décidé à partir en retraite.
Les élections de mi-mandat dans le viseur
Sa résidence de Mar-a-Lago lui sert de nouveau QG. "Nous reviendrons sous une forme ou une autre", avait déclaré Donald Trump le jour de son départ. Et depuis, même s’il joue régulièrement au golf, il a les yeux rivés sur les prochaines élections.
D’abord celles de mi-mandat, l’an prochain, en 2022, afin de reprendre le contrôle de la Chambre des Représentants, objectif affiché lors de la visite en Floride jeudi dernier du leader Républicain de la Chambre, Kevin Mc Carthy.
Garder la main sur le parti républicain
Donald Trump espère également jouer les faiseurs de roi. Il a officiellement soutenu son ancienne porte-parole, Sarah Sanders, candidate au poste de gouverneure de l’Arkansas. Loin de Washington, l’ancien président garde donc toute son emprise sur le parti Républicain. "Le président Trump a contribué à la construction du parti au cours des quatre dernières années. J'espère qu'il ne contribuera pas à détruire le parti dans les quatre années à venir", se méfie le gouverneur Asa Hutchinson, invité dimanche de la chaîne ABC.
Trouver un avocat pour son procès en destitution
Mais Donald Trump a également des préoccupations. Son procès en destitution débutera la semaine prochaine au Sénat. Ce week-end, cinq de ses avocats ont jeté l’éponge à cause de désaccords sur la stratégie de défense. Selon plusieurs sources, l’ancien président insistait pour que son équipe se concentre non pas sur la légalité du procès mais encore et toujours sur le prétendu vol de l’élection de novembre...