Plusieurs cas de transmission locale du virus du Zika ont été répertoriés dans la destination très touristique de Miami Beach, ont rapporté jeudi plusieurs médias américains, évoquant ainsi une propagation du virus en Floride.
Des sources anonymes. Le journal local Miami Herald a rapporté, faisant référence à des sources sanitaires locales non identifiées, qu'"une nouvelle zone de transmission active du Zika a été identifiée à Miami Beach". De son côté, le quotidien The New York Times a également indiqué qu'"un groupe de cas de Zika très probablement inoculé par des moustiques locaux a été identifié à Miami Beach". Le journal se réfère à un responsable sanitaire non identifié.
"Une poignée de cas". "Les autorités sanitaires essaient de décider de déclarer ou non une partie de la bouillonnante ville touristique comme zone de transmission active du Zika, et de conseiller ou non aux femmes enceintes d'éviter cette zone", a poursuivi le NYT. Il s'agirait selon la source du journal d'une "poignée de cas" ayant été "en étroite proximité les uns avec les autres".
35 cas autochtones recensés en Floride. La Floride a annoncé le mois dernier ses premiers cas de transmission locale du virus dans le comté de Miami-Dade, dans une zone de moins de 2 km2 du quartier tendance de Wynwood. L'État a confirmé à ce stade 35 cas de transmission locale, dont 25 ont pu être liés à Wynwood. Une porte-parole du ministère de la Santé a refusé de commenter les informations de presse concernant Miami Beach. Elle a néanmoins signalé "deux nouveaux cas aujourd'hui non liés à un voyage (à l'étranger, ndlr), les deux situés hors de la zone du comté de Miami-Dade".