S'il a reconnu "ne pas aller bien" devant les caméras, après les nombreuses accusations de harcèlements et agressions sexuelles contre lui, Harvey Weinstein ne semble pas vraiment vouloir améliorer son cas. C'est en tout cas ce que révèle le New York Post.
Des exigences de star. Dormir au centre ? Hors de question. Quelques jours après que l'affaire a éclaté au grand jour, Harvey Weinstein s'est envolé pour l'Arizona, direction un centre de désintoxication, afin de soigner son addiction au sexe. Mais il semblerait que l'ancien roi d'Hollywood ait encore quelques réflexes de monarque : au lieu de dormir au centre avec tous les autres patients, Harvey Weinstein préfère l'hôtel.
Quant aux séances de thérapie de groupe, elles ne sont visiblement pas à son goût. Le New York Post révèle que "lors d’une session de thérapie, Harvey est arrivé avec 15 minutes de retard. Puis, alors que c’était à son tour de parler, il s'est lancé dans un discours en expliquant que cette histoire n’était qu’une immense conspiration contre lui." Le monarque déchu ferait également preuve d'une certaine incivilité lors de ces mêmes réunions, refusant d'écouter les autres participants, s'endort, et parfois répond au téléphone. Téléphone qui est d'ailleurs interdit dans l'enceinte du centre...
"Je n'ai jamais violé, ni agressé personne". Face à ce comportement, Harvey Weinstein bénéficie donc d'une thérapie individuelle : il est en permanence suivi par un spécialiste. Mais il continue de maintenir sa version des faits, clamant haut et fort qu'il n'a "jamais violé, ni agressé personne".
Harvey Weinstein va rester un mois de plus en cure de désintox
"Weinstein restera en Arizona pour un mois ou deux parce qu'il ne veut pas de distractions excessives et veut continuer de travailler avec ses médecins", rapporte le site américain TMZ vendredi, contacté par la clinique d'Arizona qui traite actuellement l'ancien magnat d'Hollywood. La personne qui souhaite rester anonyme, membre de l'équipe qui s'occupe de Weinstein, a par ailleurs démentit les accusations de mauvais comportements de son patient.