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Aviva Fried (aux États-Unis), édité par Gauthier Delomez // Crédits photo : Michael M. Santiago / GETTY IMAGES NORTH AMERICA / Getty Images via AFP
Donald Trump se prépare à accepter l'investiture de son camp pour l'élection présidentielle américaine de novembre prochain, lors d'une convention du Parti républicain, organisée dans la nuit de lundi à mardi à Milwaukee, et placée sous haute sécurité après la tentative d'assassinat de l'ex-président.

"Je devais être mort, j'aurais dû y passer", a lancé Donald Trump peu après avoir échappé à une tentative d'assassinat en Pennsylvanie. Le candidat à la Maison-Blanche est attendu à Milwaukee, dans le Wisconsin, pour la convention du Parti républicain. Celui qui se prépare à accepter l'investiture de son camp pour l'élection présidentielle de novembre prochain a changé son discours, préférant le recentrer sur le pays plutôt que d'attaquer une nouvelle fois son rival, Joe Biden.

"Nous avons confiance dans le plan de sécurité en place pour cet événement"

Une convention qui sera placée sous haute sécurité et sous haute tension : la police locale, les services secrets, le FBI et toutes les forces de l'ordre se préparent pour garantir la sécurité de l'événement. Avec la présence d'un ancien et peut-être futur président des sénateurs, représentant de milliers de journalistes et délégués, la tâche s'annonçait compliquée. Mais après la tentative d'assassinat contre Donald Trump, la tâche semble colossale.

Pourtant, Audrey Gibson-Cicchino, coordinatrice de la convention pour les services secrets, n'a aucun doute sur le dispositif. "C'est un événement spécial de sécurité nationale, c'est le plus haut niveau possible de sécurité décidé par le gouvernement fédéral", explique-t-elle. "Nous avons confiance dans le plan de sécurité en place pour cet événement. Nous sommes prêts. Nous ne prévoyons pas de changement de ces plans opérationnels", assure-t-elle.

Il n'y aura donc aucun changement, alors que les services secrets sont justement pointés du doigt dans le chaos de l'attaque contre Donald Trump. Jamais un tireur n'aurait dû se trouver sur ce toit. Il avait été aperçu, mais aucun renfort n'a été appelé. Des dysfonctionnements sur lesquels Joe Biden a promis de faire toute la lumière.