Lors d'une audition au Sénat, les chefs des services de renseignement américain ont estimé que l'ingérence de la Russie dans la politique américaine se poursuit et menace les élections de mi-mandat prévues en novembre.
"Pas de changement significatif". "Au sein de la communauté (du renseignement), nous n'avons pas vu de preuve de changement significatif", a affirmé le directeur du Renseignement, Dan Coats. Les principales agences avaient dénoncé en 2016 les tentatives russes d'influencer le résultat de l'élection présidentielle américaine.
"Nous nous attendons à ce que la Russie continue à utiliser la propagande, les réseaux sociaux, les hommes de paille, les porte-parole favorables et d'autres moyens pour monter une grande variété d'opérations destinées à attiser les divisions sociales et politiques aux Etats-Unis", a expliqué Dan Coats devant la Commission sénatoriale sur le Renseignement, à Washington.
"Cible". Selon lui, "il ne devrait y avoir aucun doute sur le fait que la Russie estime que ses efforts ont porté leurs fruits et considère les élections de mi-mandat en 2018 comme une cible pour des opérations d'influences russes".
L'arsenal nucléaire nord-coréen, une "menace existentielle"
Le directeur du Renseignement américain, Dan Coats, a également affirmé mardi que le programme nucléaire nord-coréen représentait "une menace existentielle" pour les Etats-Unis. "Il faut bien avoir à l'esprit qu'il s'agit d'un problème existentiel, potentiellement existentiel, pour les Etats-Unis. C'est une menace existentielle, potentiellement à l'encontre des États-Unis mais aussi de la Corée du Nord", a-t-il ajouté.