La police new-yorkaise cherchait toujours à élucider mardi les circonstances de la mort de deux jeunes sœurs dont les corps ont été retrouvés liés par du ruban adhésif mercredi dans la rivière Hudson, au large de Manhattan.
Aucun signe visible de traumatisme. La police a pour l'instant uniquement confirmé l'identité des deux filles : Tala et Rotana Farea, âgées de 16 et 22 ans, résidentes de l'État de Virginie, retrouvées attachées par du ruban adhésif, au niveau des pieds et de la taille, toutes deux vêtues de leggings noirs et d'un manteau noir au col bordé de fourrure.
Aucun signe visible de traumatisme n'a été détecté, selon la police, qui a précisé que les corps avaient été confiés au médecin légiste pour autopsie.
Les deux sœurs seraient d'origine saoudienne. Selon des médias new-yorkais et arabes, les sœurs, qui avaient déjà fait plusieurs fugues, étaient d'origine saoudienne. L'ambassade saoudienne à Washington, contactée, n'a pas immédiatement confirmé l'information.
Tala avait été portée disparue auprès du Centre national des enfants disparus le 24 août. Mais l'alerte avait été retirée après qu'il se soit avéré qu'elle était avec son aînée, qui résidait depuis peu à New York, selon le New York Daily News.
L'hypothèse d'un meurtre n'est pas écartée. Parmi les hypothèses possibles, celle d'un pacte de suicide entre les deux sœurs : certains évoquaient la possibilité qu'elles se soient jetées du haut du pont George Washington, à près de 10 kilomètres au nord de l'endroit où les corps ont été repêchés. Mais l'hypothèse d'un meurtre n'a pas été écartée, selon la police.
La rivière Hudson sépare New York du New Jersey, et en attendant d'élucider les causes de leur mort, la police cherchait à identifier précisément à quel endroit elles étaient entrées dans l'eau.